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Le tarin des aulnes

Tarin des aulnes (Carduelis-Spinus)

 

 

 

Le tarin qui est l'un des plus petits fringillidés mesure environ 12 cm. L'adulte et le juvénile sont assez trapus, avec les ailes à bandes noires, et une barre alaire jaune vif. Le croupion est jaune verdâtre, et la queue noire avec des taches jaunes à la base. Le ventre et la poitrine est jaune très clair, tirant sur le blanc et pouvant être strié de noir. Son dos est vert grisâtre légèrement rayé, et les sous-caudales et les flancs sont fortement rayés de noir. La couleur verdâtre du plumage du tarin à certains endroits vient du mélange de plumes noires au milieu d'une majorité de plumes jaunes.

Son chant, assez aigu et perçant, est un gazouillis musical incessant, et souvent terminé d'un "dèètsch" ou d'un "chèi" étiré. Au vol son cri est un "tsî-e" ou un "tlie dih". Dans leurs deux premières semaines les jeunes tarins poussent un "tchètchètchèt…". Lorsqu'il est inquiet ou intrigué l'adulte lance un "tsou-ît" grinçant.

Il est très actif et assez erratique, mais est très sociable envers les autres espèces de passereaux. Le tarin se déplace principalement en groupe dont la composition varie de quelques individus à plusieurs dizaines de couples.

Lorsqu'il se nourrit son comportement se rapproche de celui des mésanges, car il se perche facilement la tête en bas pour atteindre sa nourriture.

Le vol du tarin est onduleux et dansant surtout lorsqu’il se déplace en groupes.

Pendant la parade nuptiale le mâle poursuit la femelle, puis se dresse devant elle les plumes hérissées et les ailes légèrement entrouvertes. Le vol nuptial du mâle continue à tourner en papillonnant autour de la femelle.

Il vit en moyenne une dizaine d'années.

Le tarin habite dans les zones assez boisées tels les bois les forêts ou les terrains vagues, et a une préférence pour les conifères. Durant la période hivernale il n'hésite pas à venir habiter près des habitations, où il fréquente volontiers les mangeoires.

Il est présent dans toute l'Europe le Moyen-Orient et l'Asie (excepté l'Asie du Sud-est) et au Maghreb en Égypte et en Libye. Des cas ont été aussi recensés en Indonésie. Des individus égarés ont été observés en Alaska, au Yémen et aux Philippines. Seuls les individus nordiques sont considérés comme migrateurs.

Vers fin mars, les tarins quittent leurs retraites d'hiver, et retournent dans les aires de nidification. Le nid est généralement construit sur l'extrémité d'une branche dans la cime d'un conifère, souvent à plus de 20 mètres de hauteur. Le nid est constitué de radicelles, de crin, de plumes et de duvet finement tressés par les adultes. Une fois le nid achevé la femelle pond de 4 à 6 œufs bleu pâle tachetés de roux et d'une taille d'environ 15-19 mm x 11-13 mm, qu'elle va couver seule pendant un peu moins d'une semaine.

Lorsque les oisillons éclosent, même si la femelle a couvé seule, ce sont les deux parents qui prennent en charge le nourrissage des petits, essentiellement avec des pucerons et des chenilles. Au bout de deux semaines, les jeunes quittent le nid et, d'ordinaire, le couple niche une seconde fois en juin.

Le tarin adulte est essentiellement granivore, surtout les graines des feuillus tels l'orme le bouleau ou l'aulne, mais il se nourrit aussi de graines de chardon ou de pissenlit. Plus exceptionnellement il se nourrit de baies et de bourgeons de résineux. Les juvéniles quant à eux sont essentiellement nourris d'insectes.

Son alimentation étant très semblable à celle du Chardonneret élégant, cela les fait souvent se côtoyer.

Selon l'UICN la population des tarins est estimée entre 20 et 35 millions en Europe. La population mondiale n'est pas exactement recensée, mais son déclin est proche des critères de la liste rouge de l'UICN (déclin de 30% de la population en 10 ans), et c'est pour cette raison que l'espèce est classé en temps que statut "Préoccupation mineure"

 

 

 

 (source wikipédia)

 

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