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Le Lièvre

seezat-9.jpgLe Lièvre d'Europe (Lepus)

 

Le lièvre est un petit mammifère herbivore sauvage qui ressemble au lapin. Il existe une trentaine d'espèces de lièvres de par le monde qui diffèrent entre elles par leur taille, leur coloris ou leur mode de vie. Les lièvres sont des animaux relativement solitaires vivant parfois en couple. La femelle du lièvre s'appelle la « hase » (mot emprunté à l'allemand) ; le petit du lièvre s'appelle le « levraut » ; le mâle reproducteur s'appelle un « bouquin » ; la hase a deux ou trois portées par an et possède trois paires de mamelles. La hase possède 2 matrices, et ainsi elle procrée en superfétation. Le cri du lièvre est le vagissement.

Les lièvres sont fins, légers et possèdent de longues pattes postérieures, très musclées qui leur permettent de se propulser en bonds rapides lorsque c'est nécessaire ; le lièvre d'Europe peut ainsi se déplacer très vite à une vitesse maximum de 60 km/h et peut aussi faire des sauts.

Les lièvres constituent un gibier de chasse. En Europe, il est parfois désigné par les noms de capucin, rouquin, oreillard, lebre, bossu (lebe en gascon).

Chez le lièvre d'Europe, la période de reproduction va de mars à novembre. Cette période porte le nom de bouquinage.

Contrairement au lapin, le lièvre n'habite pas dans un terrier souterrain. Il se repose et élève ses petits dans un nid à même le sol appelé gîte. Ses gîtes assurent une moins bonne protection que les terriers notamment concernant la régulation de la température et la protection contre les prédateurs. Pour pallier ce problème, les levrauts ont un développement beaucoup plus précoce que les lapins : ils sont poilus et voient dès leur naissance et très vite ils subviennent à leurs besoins.

Le lièvre est un animal sauvage. Il n'existe pas d'espèce domestique. Toutefois son élevage est largement pratiqué, essentiellement à des fins de repeuplement.

Le lièvre a beaucoup régressé dans de nombreuses régions, notamment en Europe, et il a totalement disparu d'une partie de son territoire. Il se montre plus sensible que le lapin à la fragmentation de son territoire par les routes qu'il n'aime pas traverser. S'il est grâce à cela moins sensible à l'écrasement par les véhicules, il pourrait aussi être rendu plus vulnérable aux maladies par la régression de ses prédateurs naturels (moins de sélection naturelle), et par la consanguinité qui augmente lorsque son territoire se réduit.

Plusieurs maladies dont la tularémie, l'infection par la grande douve du foie Fasciola hepatica, la coccidiose ou encore l'European brown hare syndrom EBHS (équivalent de la maladie virale hémorragique du lapin (RHD)), ont décimé des populations locales, dont en 2004 dans le sud de la France selon le Réseau SAGIR, avec un variant du virus EBHS qui semblait inhabituellement virulent .

(source wikipédia)

 

 

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